Lire pour sortir et guérir de la dépression : une nouvelle conception du traitement de la dépression qui fait aujourd’hui parler d’elle. Elle évite aux malades de fonctionner aux antidépresseurs et autres psychotropes médicaux. Tour d’horizon d’un traitement un peu particulier.
Qu’est-ce que la bibilothérapie pour dépressifs ?
La bibliothérapie anti-dépressive est tout juste le traitement de la dépression par la lecture : lire pour guérir, retrouver le sourire et profiter à nouveau de la vie, mais aussi lire pour apprendre à mieux se connaitre et mieux se comprendre. Déjà très utilisée en Angleterre et aux États-Unis, cette nouvelle thérapie consiste à " conseiller " aux patients certains ouvrages littéraires destinés à les sortir de leur état dépressif. Toutefois, elle ne sera prescrite que pour les patients dont les troubles ne sont que passagers ou légers.
Quel genre de livre pour quel type de trouble ?
Au besoin, le médecin prescrira un ou plusieurs livres, en fonction des besoins de l’état de son patient. Il s’agit généralement d’ouvrages destinés à éveiller et renseigner le malade sur sa situation afin de l’aider à s’en sortir pratiquement tout seul, comme des ouvrages sur la thérapie comportementale et cognitive, des livres sur la psychologie populaire, etc. On peut également trouver dans cette liste des ouvrages plus artistiques et littéraires destinés à détendre le patient, notamment des romans et des recueils de poésie qui leur feront retrouver le sourire et voir la vie du bon côté.
Une thérapie sujette à controverse
La bibliothérapie peut être assimilée à de l’autoguérison ou à de l’autosuggestion étant donné que le patient est censé trouver par lui-même, dans les sujets de ses lectures, l’origine de ses problèmes, mais aussi et surtout des solutions qu’il pourra mettre en oeuvre tout seul. Il est bien connu que les états dépressifs sont le plus souvent dus à des soucis personnels ou un mal-être que le patient lui-même a du mal à cerner. Pour les praticiens sceptiques, la bibliothérapie parait une pratique peu fiable étant donné l’état psychique de certains patients. Mais les résultats obtenus sur la majorité des patients semblent toutefois concluants.