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Phobie sociale : ne laissez pas la peur des autres vous handicaper !

On a tendance à prendre la phobie sociale comme un problème plutôt léger, facile à dépasser. Mais il n’en est rien ! Véritable maladie, cette phobie est très handicapante au quotidien si l’on ne décide pas de commencer à se prendre en main.

Différents facteurs sont à l’origine de la peur des autres

La phobie sociale apparaît généralement dès l’enfance. Si pour certains, ce mal handicapant apparaît vers 5 ans, chez d’autres, il se manifeste à l’adolescence. En cause, il y a l’environnement, l’éducation et des influences génétiques. Chez l’adolescent, cette phobie est souvent étroitement liée à la puberté, période pendant laquelle le corps change. Tous les changements auxquels il faut faire face créent alors un véritable mal-être. Ce qui conduit certains adolescents à l’anorexie ou la boulimie, et d’autres au renfermement sur soi, à la phobie sociale. Il est vrai qu’il est très difficile de devoir faire face au regard des autres quotidiennement lorsqu’on a du mal à s’accepter soi-même.

Quand la phobie sociale devient un handicap et source d’anxiété

Dès la petite enfance, on ne peut échapper à la société. Les enfants atteints d’une phobie sociale peuvent alors refuser d’aller à l’école. Plus on grandit, plus les manifestations de la phobie se font plus présentes : peur de prendre la parole en public, peur de s’affirmer devant les autres, etc. Les adultes qui n’ont pas réussi à vaincre leur phobie sociale peuvent même vivre seuls et se couper du monde, car ils sont très anxieux en présence des autres. Ces gens ont généralement besoin d’une aide permanente de leurs proches puisque tout le quotidien en est affecté, et il n’est pas rare de voir les personnes malades sans travail puisque le milieu professionnel leur semble aussi hostile.

Se décider à vaincre sa phobie sociale

Le premier pas vers la guérison est d’abord la décision de vouloir s’affranchir de sa peur des autres. Il faut donc une réelle prise de conscience et la volonté d’agir, de changer. Ce n’est qu’après que le processus de guérison peut réellement commencer. Si certains ont recours aux psychotropes pour mieux affronter une situation, d’autres se tournent vers la psychothérapie. Cette dernière est une solution intéressante et efficace dans la mesure où le malade est amené à s’extérioriser, à dévoiler sa personne, à parler de lui. Les séances chez le psychologue permettront alors de lui redonner confiance en lui et d’ôter progressivement la peur du regard des autres.

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